Michel Bassompierre

Michel Bassompierre

Michel
Bassompierre

Michel Bassompierre est né le 22 mars 1948 à Paris. Il est l’un des principaux réenchanteurs de la sculpture animalière, si ce n’est le plus important, depuis sa quasi disparition après- guerre.

Michel Bassompierre est formé à la sculpture aux Beaux-Arts de Rouen, sous la houlette de René Leleu, gardant ancrée sa passion pour la sculpture animalière. De cette période il garde d’ailleurs son couteau à modeler, avec lequel il continue à travailler la terre. Après son diplôme il enseigne quelque temps les arts appliqués, des cours dans lesquels il tient à explorer une diversité plutôt inhabituelle de matériaux et de formats. Les cours lui permettent également de se lancer pleinement dans la sculpture, en finançant une partie des matériels nécessaires.

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L’étude

Les « quatre personnages »

Michel Bassompierre raconte qu’il a dans sa tête – « sous ses cheveux » – « quatre personnages » : l’animalier, l’anatomiste, le dessinateur, et le sculpteur. Ils sont indispensables les uns aux autres et parfaitement complémentaires, facettes de l’observateur passionné et méticuleux du monde animal. De l’étude de l’ours, du gorille, et de quelques autres mammifères transparaît la fascination d’une « mécanique extraordinaire qui n’est pas nous- mêmes ». Des heures passées à observer ses sujets, il tire de fins croquis, des études d’attitudes.

Représenter les attitudes animales

Il poursuit avec finesse l’approche de l’« observation douce » des animaux, une notion formulée par Alain Richarme et amorcée à la fin du XIXe siècle. Cette démarche se distingue nettement de la période antérieure, marquée par la représentation de combats entre animaux et l’expression d’une sauvagerie anthropomorphe, évoquant tumulte et conflit. Les attitudes qu’il dépeint sont similaires à celles stylisées par Emile Godchaux, alors novatrices. Les animaux ne sont plus envisagés de manière fantasmatique, mais sont capturés sur le vif, adoptant des postures étrangement humaines, magnifiées par une maîtrise technique impeccable.

Un maître de la posture animale

Rond et continuité technique

La quintessence de la sculpture animalière réside dans la représentation de l’animal dans une posture, une forme en partie formelle. Pour Michel Bassompierre, la forme privilégiée est le rond – selon lui, la perfection réside non pas dans la sphère, mais dans l’œuf, une sorte de « sphère tonique », presque en mouvement. Moins ornementaux que les arrondis caractéristiques de l’Art Nouveau, ses créations sont indubitablement plus animées. En effet, la douce rondeur qu’il saisit n’est pas purement figurative ; elle émane des animaux eux- mêmes et de leurs morphologies particulières. Michel Bassompierre capte cette essence et la restitue transfigurée.

Il s’efforce non pas tant d’accentuer les rondeurs animales que de les sublimer, adoptant une esthétique davantage en résonance avec l’Antilope au dos rond d’Armand Petersen que certaines variations de l’Ours blanc de François Pompon, notamment grâce à des jeux de lumière qui se reflètent dans les formes et la patine. Si l’un des points de convergence avec Pompon réside effectivement dans la forme, la similitude se manifeste surtout dans la profondeur de cette forme. Bien que différente chez les deux artistes, elle demeure tout aussi parfaite, permettant l’agrandissement de l’œuvre à des formats plusieurs fois supérieurs, sans altérer d’un pouce l’essence même de l’esprit sculptural.

Un esprit animalier unique

L’esprit de l’enfance

Michel Bassompierre a véritablement instauré une singularité dans le domaine de la sculpture animalière, exprimant une forme de contemplation empreinte de naïveté, une certaine insouciance presque enfantine qu’il cherche à insuffler à ses œuvres. Il aspire à demeurer authentique, se décrivant comme « un vieil enfant qui continue à fabriquer ses jouets ».

Ses créations animales constituent une extension de lui-même, façonnées et sculptées avec une minutie remarquable, offertes au regard extérieur. On perçoit clairement l’observation tendre de l’artiste, une perception qu’il transmet à travers l’esprit, les formes, les patines d’une profondeur remarquable, tous ces éléments qui confèrent à une sculpture le statut de chef-d’œuvre.

LES OEUVRES

113 Le Dos Argenté n°7
Bronze original
43 x 47 x 25 cm

122 La Banquise n°1
Bronze original
29 x 30 x 28 cm

140 Le Dos Rond n°2
Bronze original
19 x 26 x 15 cm

133 Le Patriarche n°1
Bronze original
35 x 26 x 32 cm

114 Le Dominant n°5
Bronze original
40 x 27 x 38 cm

045 Hibernation
Bronze original
22 x 50 x 36 cm

033 Boucle d’Or n°6
Bronze original
40 x 35 x 35 cm

155 La Fratrie n°3A
Bronze original
22 x 19 x 21 cm

016 Le Cirque
Bronze original
43 x 38 x 24 cm

138 Le Jeu n°2
Bronze original
21 x 20 x 20 cm

013 Le Jeu n°3
Marbre
46 x 42 x 46 cm

176 Le Jeu n°3
Bronze original
60 x 60 x 60 cm

174 Le Miel n°5
Bronze original
80 x 69 x 54 cm

166 Le Campagnol
Bronze original
60 x 70 x 60 cm

178 L’Effluve n°1
Bronze original
34 x 39 x 17 cm

089 Le Dominant n°4
Granit
34 x 32 x 28 cm

168 Le Débardage
Bronze original
20 x 31 x 10 cm

225 Le Papillon n°1
Bronze original
14.5 x 24 x 18 cm

144 Le Dominant n°5
Bronze original
23 x 16 x 22 cm

083 Les Saumons n°4
Bronze original
25 x 31 x 13

LES SCULPTURES MONUMENTALES

074 Les Saumons n°1
Original
150 x 208 x 96 cm

152 Le Dos Argenté n°7
Original
200 x 160 x 145 cm

110 Le Miel n°5
Original
200 x 167 x 136 cm

119 Le Dominant n°5
Original
200 x 137 x 187 cm

149 La Banquise n°2
Original
200 x 160 x 145 cm

182 Le Miel n°3
Original
200 x 179 x 170 cm

165 La Fratrie n°3b
Original
200 x 131 x 147 cm

190 Le Patriarche n°1
Original
200 x 183 x 144 cm

191 Le Phoque n°1
Original
200 x 404 x 127 cm

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